Negative Zone (lectures héroïques) – édito 1

Posté le 21 avril 2014 par

Bienvenu sur Negative Zone (lectures héroïques) !

L’art du découpage de Neal Adams, l’histoire de la publication de Fantask en 1969, les comics dans l’art contemporain, Franck Miller et le 11 septembre, l’art et la manière de terminer une série chez Marvel… Voilà quelques exemples de sujets qui seront traités dans ces pages au cours des prochains mois. Pas d’actualité, pas de news, pas de critiques rapides, pas même de concours de force entre Superman et Hulk, mais une vision avant tout esthétique, artistique et historique du média qui nous intéresse : la bande-dessinée américaine.

Hulk vs Superman

Que les détracteurs de Joan Sfar se rassurent : mon titre ne fait que superficiellement référence à l’auteur de Gainsbourg (vie héroïque), ne partageant avec lui que l’attrait de la parenthèse héroïque et non celui du biopic merveilleux (les amateur du dessinateur/cinéaste/romancier/éditorialiste/artiste/penseur n’ont pas non plus à s’inquiéter, je partage leur passion pour Le Chat du Rabin ou Donjon et le monsieur a écrit des choses très censés sur Jack Kirby dans l’anthologie que lui consacre Urban Comics, sans doute le seul prétexte pour l’évoquer sur ce blog après cet édito). La zone négative du titre ne tend pas nous plus à taper sur les BD américaines – nos critiques étant ici avant tout des analyses et ne seront jamais à proprement parler « négatives » – mais bien à souligner notre démarcation avec la ligne éditoriale de la plupart des sites, blogs et magazines consacrés aux comics, avant tout éditorialisés autour de news et d’avis sur les sorties. Nul jugement de valeur ici : simplement une façon d’affirmer notre position et d’essayer de parler autrement des comics. Mais surtout, la Zone Négative, c’est un univers d’antimatière aux lois surprenantes qu’explorent avec délice Red Richard et sa famille dans les pages des Fantasic Four. C’est donc avant tout l’attrait pour l’exploration d’univers inconnus, régis par des règles autres, des codes et des lois qu’il faut savoir comprendre que cherche à souligner de titre.

Fantastic Four

Une exploration d’un monde (ou de mondes, les comics évoquant plus un multivers aux infinis facettes qu’un genre unifié) plus qu’ « un décryptage », terminologie qui laisse peu de place à l’imaginaire et à l’interprétation dont le journalisme contemporain est friand ; une aventure, autant intérieure que subjective qu’historique et objective : voilà ce que je vous propose ici à travers des textes traitant des comics comme un média, un art et une industrie.

Bien sûr, ma sensibilité sera partout présente dans chacune des rubriques, que ce soit les dossiers, les analyses de planches (abordant la critique de la bande-dessinée par ce qui fait sa spécificité : les dessins et le découpage), les portrait de séries (Lectures : revenant sur des séries ou runs terminés sous un angle critique) et même dans la rubrique consacré à l’histoire des comics en France, ne serait-ce que par la manière de choisir les sujets, puis de les angler. Mais je laisserai surtout ma subjectivité s’exprimer ici-même, dans les éditos, ou je me permettrais de réagir à tel ou tel sujet autour des comics, ainsi que dans le guide de lecture, entorse faîte à l’analyse pour les plaisirs des listes, des notes, et des punchlines.

Fantask

Les premières étapes de notre voyage sont en ligne : une escale dans les dessins toujours aussi inspirés de Neal Adams avec des analyses de 4 de ses planches de First X-Men, un retour sur l’histoire de Captain America, quelques pistes sur les adaptations de comics à la télévision, une présentation de la première série des Gardiens de la Galaxie, et une étude de la courte histoire de la publication de Fantask, qui a introduit pour la première fois les super-héros Marvel en France, avant de succomber aux foudres de la censure… à moins que Lug n’ai réussi à bâtir un mythe autour de cette censure quand les faits se montrent peut-être plus ambigus. Pour le savoir, cliquez ici ! J’ai dit que les sujets abordés serait sérieux, mais pas que l’art du teasing et du cliffanger serait absent du blog !

(à suivre dans le prochain numéro).

Victor Lopez.

PS : Un grand merci à Melchior Ascaride, auteur du logo du site !

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